Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine Architectural du Calaisis
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À retirer le samedi 16 juin 2018 à la fin de la cérémonie de baptême

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École Sup. Arts Saint-Luc

Blog sur la restauration du tableau réalisé par Villeneuve en 1852 d’après Picot, « La Prise de Calais par le Duc de Guise en janvier 1558 ».

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Datant du XVIIIème siècle l’autel de l’ancienne église Saint-Pierre est depuis décembre 2005 exposé, provisoirement, dans le transept Saint-Jacques de l’église Notre-Dame de Calais.

Dans un très bon état de conservation, ce mobilier est l’un des rares témoins de l’ancienne église Saint-Pierre.

Historique sur l’église Saint-Pierre

Cette église fut l’une des premières construction élevée sur le territoire de Calais. Elle desservait l’antique « Prêtresse », noyau du futur faubourg « Saint-Pierre » : il en est fait mention dès 960 lors de la signature d’une chartre avec l’abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer.

La base de la tour-porche, en moellons de grès, datait de cette période, son couronnement percé de fenêtres ogivales jumelées remontait vraisemblablement au XIVème siècle. Le reste de l’édifice, remanié au XVIIème siècle, formait une nef et un petit bas-côté.

L’église Saint-Pierre servit au culte paroissial jusqu’en 1870, date à laquelle l’église de la place Crévecoeur fut inaugurée. La vénérable construction abrita alors les offices données pour les pensionnaires de l’hospice voisin.

En 1882, sous le majorat de Paul Van Grutten, l’église et l’hospice sont malheureusement démolis pour permettre la construction d’un hôpital.

L’autel aurait été déposé alors dans la chapelle des « Petites Soeurs des Pauvres » jusqu’en 1912 puis à nouveau déplacé vers l’église provisoire Sainte-Germaine de Pont-du-Leu. En 1934, ce dernier édifice est remplacé par l’église actuelle dont le bas-côté gauche abrita le meuble jusqu’en 2000.

L’autel de l’ancienne église Saint-Pierre est un ouvrage en chêne rechampi blanc et doré. Il a été réalisé au début de XVIIIème siècle dans un esprit baroque mesuré en faveur à cette époque en France. Son modèle est à rapprocher de celui du très beau maître-autel surmonté d’un tabernacle de l’église de Tournehem.

Le coffre, orné en son centre d’une figure de l’agneau pascal, est surmonté d’un ensemble tabernacle-monstrance. La monstrance est un dispositif comportant une niche dont le plancher pivotant présente ici trois façades différentes à pilastres et miroirs. Ce type d’autel était utilisé dans les couvents de femmes à une époques où seul un prêtre pouvait manipuler les vases sacrés.

L’aumônier du couvent plaçait l’hostie dans l’ostensoir, à l’intérieur de la niche, et il suffisait aux religieuses de faire pivoter le dispositif pour procéder à l’exposition de Saint-Sacrement.

De chaque côté de la niche sont posés, sur des petites consoles, deux anges en prière. Des coeurs sont appliqués sur les faces latérales du tabernacles : à gauche, un coeur ceint d’une couronne d’épines, le Sacré-Coeur, à droite, un coeur couronné figurant celui de la Vierge. Les deux volutes formant le fond du tabernacle sont décorées d’épis de blé et de grappes de raisins en rappel des paroles de la consécration. A chacune de ses extrémités une fleur de lys repose sur un socle.

A la base du retable court un bandeau où sont fixés des petits reliefs en pâte à bois représentant des épis et grappes avec, au centre, trois têtes d’angelots.

L’ensemble est surmonté d’un dais à quatre volutes sculptées supportant la statue d’un pélican. Le pélican, oiseau héraldique, est représenté debout dans son aire, ailes déployées et se perçant du bec la poitrine d’où s’échappent quelques gouttes de sang que boivent ces trois petits. Il est le symbole du Christ nourrissant ses disciples de sa chair et de son sang.

Deux angelots tenant une couronne royal ornaient la corniche du tabernacle. Visibles sur des photographies de 1934 ils ont disparu depuis.

Avec le crucifix qui se trouve au Musée de Guînes et une statue de Sainte-Anne à la Vierge et à l’enfant, cet autel est tout ce qui nous reste de l’église Saint-Pierre. Pour des raisons de sécurité et de conservation, il avait été transporté vers l’église Notre-Dame provisoire et restauré par les soins des « Amis du Vieux-Calais ».